Bouddhisme

Livret Tam an Dâo

Pratique et Sagesse de l’école du bouddhisme « engagé » de Thich Nhat Hanh.

 

Le Bouddhisme à quoi ça… sert…

comment s’en servir…

 

Le Bouddhisme sert à trouver et vivre le Bonheur ici… pas plus tard… !

Il sert à rentrer en amour avec tout ce qui nous environne, le cosmos, les personnes, les grillons,

les étoiles… la souffrance… c’est un outil de psychologie spirituel !

Le bouddhisme de Thich Nhat Hanh mon maitre, mon professeur est issu du Mahayana, dit

le Grand Véhicule.

 

Le Bouddhisme se répand fortement dans la société occidentale depuis les années cinquante, quand les Tibétains ont du émigrer aux Etats Unis ou en Europe, chassés par les Chinois qui se sont appropriés leur territoire. Thich Nhat Hanh a été aussi expatrié à cause de la guerre du Vietnam. Dès lors le Bouddhisme est apparu fortement en occident, il intéresse de plus en plus de personnes sur toute la Planète, c’est un outil spirituel très complet sans croyance ni Dieu. Dans tous les langages sont alors apparues les expressions « rester Zen », « lâcher prise » « laisser être », « la Pleine Conscience »…  etc…

Historique de  Pascal Guion   dans le Bouddhisme.

Débute en 1983,  35 ans d’études et de pratiques Bouddhistes en 2018.

Historique de mes études et mes  pratiques :

  1. Rencontre avec un livre du Bouddhisme Tibétain de Chogyam Trungpa passionnant, je le recopie à la main tellement j’apprécie les écritures de ce Lama.
  2. Rencontre et pratique de la méditation Rinzaï au Taillé en automne octobre 1983. Vingt ans de pratique décevante.
  3. Prise de refuge avec Lama Teunzang au Centre d’Etudes Tibétaines de  Montchardon le 22 mai 1993.
  4. Rencontre et pratique de la méditation Soto avec Jean Pierre Schnetzler, psychiatre français érudit, génial en 1993 également au Centre Bouddhiste de Montchardon.
  5. Rencontre avec Arnaud Desjardins en 1997, il enseigne le Védanta de Swami Prajnanpad. Il me dit un jour : « Allez étudier au Village des Pruniers voir Thich Nhat Hanh ». Bien sur que j’y vais.
  6. Rencontre le 3  décembre 2003 avec Thich Nhat Hanh, mon maître et guru, il  devient mon dernier enseignant.  Le 7 mai 2004 prise de refuge dans les Cinq Entraînements.

Il est demandé aux étudiants bouddhistes de vérifier leurs maitres, voir s’ils font bien, s’ils vivent bien ce qu’ils enseignent…  Les étudiants ne doivent  pas croire naïvement, aveuglément,  béatement le professeur, l’Eveillé qu’ils écoutent et suivent.  Ils pratiquent  étudient, s’approprient, travaillent pratiquent intellectuellement son  enseignement, les cours qu’il transmet dans la patience et la bienveillance.

Pas de croyance dans le bouddhisme, pas de Dieu Créateur.

Présentation du Bouddha historique.

Siddhârta Gautama est son nom familial de jeune homme.

Shakyamuni est son nom de Bouddha Eveillé.

Le mot Bouddha, désigne une personne ayant, de par sa sagesse et son étude , réalisé l’Eveil, c’est-à-dire atteint le Nirvana, transcendé la dualité Samsara /Nirvana. Il vit ainsi tout le reste de sa vie en Pleine Conscience. Ce n’est pas un Dieu.

Bouddha désigne donc un état que notre esprit peut atteindre, tout citoyen en est capable.

Vous pouvez dans cette vie devenir un, une Bouddha !

Différentes légendes décrivent la vie de Gautama Siddhartha, celle ci est plausible.                                                                 Fils du roi et de la reine, il vit très protégé par son père dans un palais, dans le luxe mais aussi dans l’exigence puisqu’il est préparé pour succéder à son père. Il cultive l’honneur, la responsabilité, la dignité. Sortant du Palais il rencontre la société de l’époque, la misère, un cadavre en attente de crémation. Son peuple à de quoi manger mais quand est-il de sa nourriture spirituelle?  Il réfléchis, décide d’ étudier et d’apporter une nourriture pour l’esprit  à son peuple. Il a 29 ans. Bien qu’il soit marié, ayant un très  jeune enfant, et pour ne pas être obligé par son père à devenir son roi successeur, il quitte, s’enfuit du Palais discrètement.       L’ hindouisme existe, il a été éduqué dans ce climat culturel.  Après avoir écouté plusieurs maîtres, il s’associe avec  cinq ascètes et mènent des années d’austérité, ou bien sur se développe quelque « chose » en eux mêmes, des compréhensions nombreuses. Cependant squelettique il tombe malade et s’effondre au bord d’une rivière. Une jeune femme le trouve inanimé, le nourrit et Siddhartha régénère, un jeune bouvier s’occupe de lui, il retrouve la santé; Puis décide de ne plus bouger assis sous l’arbre ou il atteindra l’Eveil.  Atteindre l’Eveil c’est vivre en osmose avec tout ce qui Est, et l’Esprit est alors en osmose parfaite avec la vie et la mort. Maintenir le Nirvana en soi de façon permanente c’est cela l’ Eveil.

Dès lors, par ses années d’études et sa réflexion il bâtit son enseignement de façon limpide, son Dharma, de façon accessible et il devint l’homme que l’on connait historiquement, son nom d’Eveillé est Shakyamuni. Il enseignât qu’il fallait s’occuper de soi même d’abord avec  » Compassion et  Sagesse  » pour commencer.  Si nous ne développons pas une sagesse compassionnel avec soi même, comment vivre la compassion avec les autres.                        L’ascèse,  la « sur exigence », ne sont  pas souhaitable… se traiter avec compassion… avec tendresse sans se laisser  pour autant aller c’est la Voie, le Chemin, le Sentier de l’Eveil. Ne vous mortifiez pas.

 

.Les Trois Joyaux.

Prendre refuge dans les trois joyaux, une grande chance, c’est la  bonne idée.

  1. Les Trois Joyaux sont : Le Bouddha… un Éveillé, un réveillé, un enseignant. Celui qui nous montre la voie dans cette vie.
  2. Le Dharma :   L’Enseignement, les cours, étudier la culture intellectuellement, physiquement, étudier des pratiques, s’ entrainer, s’exercer à observer ses simples respirations, cela nous enseigne l’attention à l’Amour, au bonheur.
  3. La Sangha : La Communauté de pratique autour de cet Éveillé, les amis, amies qui vivent  dans la  Pleine Conscience,  et en Harmonie, qui sont solidaires.

Prendre refuge c’est montrer sa détermination d’aller vers ce qui est beau, vrai et bon dans une école. Cela sert à montrer sa détermination à chercher l’Eveil, à se  protéger dans la Sangha parmi les amis, apprendre et communiquer à travers la Sangha sur le chemin.

.La Méditation.

Se poser pour méditer, simplement s’asseoir, la posture.

De nombreuses postures sont possibles :

Pour les tous débutants il est conseillé, voir indispensable de commencer par s’asseoir sur des coussins, des zafus épais et dur un ou petit banc placés sous les fesses en se mettant à califourchon dessus.

  • En lotus complet… très très difficile… pas du tout conseillé… inutile de se donner de la souffrance par une discipline trop rigoureuse… préférer la gentillesse avec soi.
  • En demi-lotus, un mollet au sol et un pied sur un mollet.
  • La posture birmane, la plus simple, non douloureuse, je la pratique et conseille… les deux mollets au sol. Les aines et les chevilles ne souffrent pas, les ligaments se détendront peu à peu.
  • En seiza, (nom à racine japonaise), enfourcher un, deux… coussins, ou un petite banc.
  • En posture couchée, la position couchée, historiquement celle où Sakyamuni Bouddha a décédé.
  • Assis du bout des fesses sur une chaise, un tabouret, un tronc d’arbre.. etc….
  • Debout dans le métro ou ailleurs.
  • En marchant et dans toutes activités finalement… au fur et à mesure de la maîtrise de l’attention des inspirations et respirations.  La respiration ne nous quitte pas un instant, du premier expir en sortant du sexe de notre mère jusqu’au dernier expir en retournant à notre mère la Terre.

La position du dos en posture, est extrêmement importante, basculer son bassin vers l’avant est essentiel, cela permet de trouver la position droite, bien verticale où le corps se tient tout seul. Lorsque le dos s’arrondit ce sont de nombreux petits muscles qui le soutiennent et on peut se courber sur l’avant rapidement, les muscles se relâchent lentement, sans s’en que nous nous en rendions compte. Nous ne trouvons pas « notre » posture immédiatement, il faut un peu de temps pour trouver la sienne, celle où on se sent en équilibre parfait, posé comme sur un socle, comme un Bouddha en demi sourire, celle qu’on peut observer sur les statuts intelligentes.

L’importance d’avoir un tapis de sol pour que les genoux ne soient pas sur du dur… est préconisé.

La position des mains plutôt devant plutôt qu’au bout des genoux ce qui incite à pencher tout doucement vers l’avant… et empêcher la verticalité…

L’ouverture de la cage thoracique… liée à une bonne respiration… les épaules décontractées…

Pendant la méditation assise nous pouvons aussi en profiter pour rééduquer son dos à se tenir droit dans la vie ordinaire si on sait que l’on a déjà une mauvaise posture le dos un peu courbé en permanence… remettre sa colonne en bonne marche…

Les vêtements en méditation : ne pas se comprimer les jambes en méditation avec des vêtements serrés qui particulièrement aux genoux limitent la circulation du sang, préférer un pantalon large, jupe, désserrer la ceinture des pantalons pour une bonne respiration ventrale.

La pratique de la méditation n’est pas un exercice purement mental, c’est aussi un exercice physique. L’état d’esprit dans lequel vous devez vous placer, c’est un état d’esprit  scientifique et  expérimental m’enseigne  Jean Pierre Schnetzler médecin bouddhiste Eveillé.

C’est complètement non violent la méditation. Méditation veut dire : Cultiver, s’exercer, s’habituer, s’entrainer se familiariser avec son esprit et son corps, le reconnaître, l’apaiser.

Méditations, encore plusieurs indications :

  1. La méditation assise: Apprendre la posture physique, le coussin, le banc, en seiza, le tabouret, une chaise etc…
  2. La respiration: l’Inspir   et  l’Expir  qui sont les  outils majeurs très simples d’observations.  Nous pouvons compter   10  inspirs et  10 expirs si l’on veut  rester en Pleine  Conscience, si nous nous oublions et repartons dans  les pensées pendant le comptage, reprendre à zéro sans se culpabiliser. On peut aussi récite des Gathas  : j’inspire je me calme, j’expire je sourie. Beaucoup d’autres Gathas existent
  3. Le demi-sourire: Nous cherchons à mettre en place un  demi-sourire sur notre visage; cela ne semble pas naturel au début,  il faudra  se le rappeler souvent   pour ne pas oublier de le pratiquer,  il viendra  spontanément  au bout de quelques temps, il vient de l’intérieur, procure du plaisir bonheur  dans la méditation. Installé dans ce sourire si nous voyons monter des pensées, blessures préoccupantes ;  les voir dans ce sourire accueillant ouvrira des chemins de compréhensions dans le mental qui guériront des mémoires karmiques sombres en profondeur.  C’est la guérison par la Pratique de la Deuxième Nobles Vérités, nous découvrons les Causes de la souffrance.
  4. La méditation marchée: Dès que l’on a compris et pratiqué le principe de la méditation assise, nous  pouvons faire la même chose en marchant,  nous ne nous attachons encore qu’ à la conscience de respirer conscient pleinement du contact de nos pieds avec le sol, du déroulement du pas et du souffle. Nous marchons   très lentement un petit pas un inspir, un autre petit pas un expir, puis sur trois pas… puis d’avantage… puis nous marchons normalement dans la vigilance bienheureuse sur nos trajets.
  5. La méditation active: dans toutes nos activités lentement pour débuter nous pouvons  vivre en Pleine Conscience en nous appuyant sur la respiration… cela ne s’acquiert pas en un jour.  En faisant la vaisselle épluchant des légumes, coupant du bois maçonnant une maison etc… Quand on s’échappe dans les pensées discursives du  mental qui s’agite  nous revenons  simplement à soi même afin d’ apaiser le mental, le maîtriser. Nous ne nous reprochons rien,  c’est une pratique où l’on développe patience et persévérance.

Deux types de méditations majeurs :

.Les deux ailes de l’oiseau.

 

  1. « Samatha » : Le Calme mental l’Arrêt : c’ est la méditation du retour à notre mental et au corps unis et maintenus en Pleine Conscience du souffle. Notre esprit ouvert à trois cent soixante degré… nous nous entrainons à ne saisir aucune pensée, dès que des pensées s’emparent du mental nous nous reconnectons à notre respiration. Nous nous entrainons en groupe avec des ami e s, c’est en Sanha que nous avançons rapidement. Les pensées sont observées sans jugement, ne pas les saisir, ne pas « les tricoter », elles se calment d’elles-mêmes au bout de quelques temps, mois, années  de pratique. Elles deviennent moins prégnantes au fil du temps mais sont toujours là, garder délibérément conscience et les écarter, « les laisser tomber » de nouveau quand elles se manifestent. Samatha peut conduire à un Samadhi une expérience de silence intérieur total qui donne une grande joie et nous fait voir l’immensité de notre esprit dans la beauté du monde.  J’ai vécu un Samadhi profond mais cela n’a rien solutionné de façon durable dans ma vie, les comportements érronés se perpétuaient
  2. « Vipassana », La concentration est la méditation de la  Concentration, la Vue Pénétrante…   Nous plaçons notre concentration sur  un seul point que nous choisissons et étudions  avec  le mental, en pensant paradoxalement à Samatha !  Assis en posture dans le calme mental que nous avons commencé à atteindre nous focalisons notre attention sur un point précis que je choisi et  ne lâche pas : Une image de Bouddha qui m’inspire, la flamme d’une bougie… Ce qui est très guérissant c’est de partir en étude sur une pensée, une histoire difficile, une souffrance qui revient sans arrêt perturber notre calme. C’est une pensée récurrente. Elle est chargée de quoi ? d’une histoire, d’un Karma d’action erronées que l’on a fait ou que l’on a subit. Cette pensée récurrente est une formation mentale, elle nous perturbe, il faut l’identifier. De  la nommer cette souffrance pour s’en occuper comme un bébé, en trouver la cause de sa naissance y mettra fin par la Comprénension. Nous pouvons employer Samatha en Vipassana, pas l’inverse. Comprise, choyée, cette souffrance ce cicatrise et s’éteint, c’est l’extinction de la souffrance.

Trouver l’Esprit Saint en soi, n’est ni magique ni mystique,c’est retrouver son esprit sain propre, son  mental clarifié,  c’est très clair… éveillant, c’est la joie simple !

L’investigation de la souffrance par la méditation Vipassana, la Concentration, permet de dénicher et comprendre sa souffrance, amène à la compassion de soi, des autres, à la guérison.

 

La Sangha

La communauté de Pratique, la barque de la libération.

               .Paroles de Thây sur CD du 11 juillet 2003.

 

La communauté de Pratique, la barque de la libération.

Si vous avez des ennuis, si vous avez de la souffrance, si vous avez de la peur, de la peine dans votre cœur, alors il faut apporter cette peine, cette douleur à la Sangha, et vous dites chère Sangha, voici ma peine, voici ma douleur, aide-moi à placer tout cela. Nous avons tous des bagages et quelquefois extrêmement lourds, c’est pourquoi nous pouvons sombrer très facilement dans l’océan de la souffrance… Il y a dans nos bagages beaucoup de souffrances, alors avec la Sangha, avec la souffrance on flotte encore.

Même avec des centaines de kg de souffrances, on peut encore flotter, c’est parce qu’on a une Sangha. C’est pourquoi, « Sangham charanam gachaami », signifie : je prends refuge dans la Sangha.

Chaque personne devrait fréquenter une Sangha.

Au Village des Pruniers nous avons une Sangha permanente qui pratique 24 heures par jours, et chaque fois que nous arrivons au Village des Pruniers, les amis, amies et frères de la  Sangha sont  toujours là pour vous. Le tilleul du Hameau du Haut fait partie de notre Sangha.

La Sangha est constituée d’éléments qui sont les arbres, les ruisseaux, c’est pour notre bonheur. La Sangha c’est notre refuge quand on souffre, alors on doit se diriger pour être embrasser par la Sangha, chère Sangha, voici ma peine, voici ma douleur, voici mon désespoir, aide-moi à reconnaître et embrasser cette douleur, ce désespoir là, et la Sangha est toujours là pour pouvoir vous aider…

Donc pratiquer le refuge dans la Sangha est une pratique qui nous donne beaucoup de choses positives.

Notre Sangha ici au Village des Pruniers est la continuation de la Sangha du Bouddha vieille de 2600 ans. Nous sommes des membres très jeunes de la Sangha du Bouddha, vous êtes une cellule vivante de la Sangha du Bouddha. Vous pouvez communiquer avec les autres cellules, avec le regard, avec votre oreille, avec vos pieds, on peut très bien communiquer avec les gens avec les pieds. (Il fait allusion à la marche méditative silencieuse dans la nature qui nous connecte tous).

La chose la plus précieuse à qui l’on peut se confier quand on arrive au Village des Pruniers, c’est la Sangha.

 

.Le Partage en Sangha.

L’éloquence, une compréhension intellectuelle ne peut pas décrire la Sangha ni le Dharma.

Le partage sur les enseignements, le Dharma une occasion de nous enrichir mutuellement de nos expérience et de notre vision profonde. C’est le moment de parler de vos souffrances, ions vos difficultés sur la pratique de la Pleine Conscience. En pratiquant l’écoute profonde pendant qu’une personne parle, nous contribuons à créer une atmosphère calme et réfléchie et recueillie. En apprenant à exprimer nos difficultés et nos satisfactions dans la pratique, nous développons la vision profonde et la compréhension collective de la Sangha. Le but de ce partage est que vous parliez de votre propre expérience, en laissant tomber les idées abstraites et les théories.  Nous nous apercevons qu’en fait beaucoup d’entre nous éprouvent  les mêmes difficultés et que nos aspirations se rejoignent.

Comment le pratiquer :

Saluer sincèrement en début et en fin de prise de parole. On peut se présenter, d’où l’on vient, dire son prénom.  Ecouter avec la concentration, la vision  profonde sans interrompre la personne, en profiter pour s’entrainer à écouter même ce que l’on n’a pas envie d’entendre…  S’entrainer à ne pas s’absenter du Partage.  Le partage n’est pas une discussion, on n’engage pas de conversation, sur la Pratique ou autres… ne pas intellectualiser ou théoriser l’enseignement. Nous ne questionnons pas quelqu’un, nous ne sommes pas tenus  de répondre à une question si cela arrive. Nous  ne donnons  pas de conseils, par contre nous pouvons  partager notre expérience sur un vécu se rapprochant à la personne, un problème similaire  vécu par ce participant. Nous  pouvons cependant offrir notre expérience pour un problème similairement rencontré.  Employer  le « je » plutôt que le « on » anonyme.   Parler de son émotionnel, de sa souffrance, c’est le but. Etre écouté compassionellement par la Sangha c’est la bonne pratique pour se libérer de la souffrance. C’est sur cela qu’insiste Thây.  Parler de ses joies et de ses soucis et souffrances  par rapport à la Pratique, ses réussites comprises et réalisées, obtenues c’est intéressant. Ce sont des pensées justes, des actes en parole justes. Laisser  la priorité à l’expression de la souffrance comme le demande  Thây au début de son enseignement, afin de la rendre moins prégnante.  Eviter de prendre la parole plusieurs fois de suite, même s’il y a du silence… patienter pour laisser monter quelque chose à partager de vrai en soi ou chez l’autre.

Confidentialité, ne pas répéter ce qui est dit dans le partage, ne pas en reparler à la personne une fois le partage terminé sauf exception.

Le ou la responsable du partage invite la petite cloche si nous nous écartons trop de la bonne méthode d’emploi du partage…

La compassion.

La compassion et la charte de la compassion.

.Copié collé.

Terme du XIIe siècle. Emprunté du latin compassio, « action de souffrir avec », de compati, « compatir ». Sentiment qui porte à reconnaitre et à prendre part à la douleur et aux souffrances d’autrui. La compassion serait l’aspiration à mettre fin aux souffrances d’autrui et à leurs causes. On peut aussi se porter de la compassion, ce qui sous-entend que l’on est détaché de soi-même.

Compassion vient du latin « compati« , c’est « souffrir avec« . La compassion n’est pas une émotion, il s’agirait plutôt d’une attitude qui nous porte à être sensible à la souffrance de l’autre. Devant la douleur d’autrui, nous vivons alors différentes émotions. Il peut s’agir de tristesse, de colère, de révolte, etc., toutes suscitées par ce que nous observons chez la personne qui pâtit.    Dans la compassion, une sorte de fusion s’opère avec la personne qui se confie, ce qui entraîne un parti pris et des jugements de valeur allant dans son sens, sur le moment même. Ensuite, la personne qui aura compati réintègre ses propres valeurs. Il faut distinguer la compassion de la sympathie. Dans la sympathie, « ce qu’on éprouve avec l’autre« , nous nous mettons plus ou moins clairement et plus ou moins volontairement à la place de l’autre et réagissons comme si nous étions lui. Par exemple, une amie vient de recevoir des menaces de son amant : je réagis fortement et lui dis comment je réagirais si j’étais elle. Il est clair que j’ai fait un rapprochement entre les deux situations et que mes réactions sont liées à mon propre vécu. La situation de ma collègue a servi de déclencheur à mon propre vécu. La sympathie se distingue de la compassion aussi par le fait qu’elle porte sur différents sujets, positifs comme négatifs, alors que la compassion n’existe que devant la souffrance. Je puis m’identifier à ma fille qui a des difficultés de relation avec ses copains comme à mon fils qui ne vit que pour le foot, c’est de la sympathie. Il faut également distinguer la compassion de l’empathie. L’empathie vient du grec « pathos« , c’est « ce qu’on éprouve dedans« , c’est en quelque sorte la capacité de se mettre à sa place pour la comprendre « de l’intérieur ». L’empathie consiste à ressentir ce que d’autres éprouvent et à entrer en résonance avec eux. Lorsque nous rencontrons un être transporté de joie, nous éprouvons nous aussi de la joie. Il en va de même pour la souffrance. Lorsque nous sommes empathiques, nous choisissons volontairement d’essayer de voir et de ressentir la situation comme l’autre ; nous adoptons volontairement son point de vue, incluant les réactions émotives qui en font partie. Mais nous restons toujours conscients qu’il s’agit de l’expérience de l’autre (ce qui n’est pas le cas dans la sympathie). Contrairement à ce qui se passe dans la compassion, dans l’empathie nous ne sommes pas nécessairement touchés (même si nous pouvons l’être), car nous restons dans la neutralité. Pour être capable de compassion, il faut savoir être empathique. C’est en effet parce que nous saisissons ce que vit l’autre que nous sommes amenés à être touchés. Si nous n’en avions aucune représentation, il nous serait impossible d’être émus. Ne pas confondre compassion et pitié Il existe une très grande différence entre les deux… La pitié est un sentiment, une émotion, elle est une forme d’empathie déguisée. La majorité des personnes qui ont pitié pour une autre s’approprient des sentiments qui ne leur appartiennent pas. La pitié n’apporte rien à autrui si ce n’est que de renforcer le sentiment de souffrance chez cette personne. Elle renforce même trop souvent l’ego de celui qui a pitié… Tout est sujet d’expérimentation dans cette vie… et il est nécessaire de savoir ce qu’est la souffrance pour comprendre le bonheur, et réciproquement. Chacun vit sa propre expérience et de le concevoir, permet plus facilement de compatir… La pitié n’est pas un acte d’Amour… La compassion est amour La Compassion est Amour pur… Tout est issu de l’Amour… C’est un acte d’Amour inconditionnel, c’est-à-dire, donner son Amour à toutes personnes et ne rien attendre en retour, je dis bien À TOUTES PERSONNES, sans distinction de race, couleur, langue, religion etc. Et ici, aucun sentiment n’entre en ligne de compte puisque l’Amour est une énergie très puissante… l’Amour EST, c’est tout…

La pitié est issue de notre mental…

La Compassion est issue du Cœur…

Si la compassion est bien la forme incandescente de l’amour, on peut dire qu’elle se tient au cœur de toutes les grandes religions, et probablement de toute philosophie humaniste. Selon le bouddhisme Selon le bouddhisme, l’amour altruiste est une attitude qui consiste à souhaiter que les autres soient heureux et à rechercher les causes véritables du bonheur. Et la compassion est définie comme le désir de mettre fin aux souffrances d’autrui et à leurs causes. Un tel amour altruiste peut imprégner l’esprit au point qu’on peut en venir à ne rien souhaiter de plus que le bien-être de ceux qui souffrent. La compassion n’est rien d’autre que l’amour donné à ceux qui souffrent. Un tel amour compatissant peut neutraliser la détresse et l’impuissance engendrée par l’empathie appliquée seule, et produit des dispositions d’esprit constructives telles que le courage compatissant. Selon le christianisme Pour les spirituels chrétiens la compassion c’est à la fois ressentir quelque chose vis-à-vis d’un souffrant et essayer de le soulager. S’il ne fait que ressentir sans réagir (ou réagir sans ressentir tel un médecin « froid ») il n’est pas qualifié de compatissant. Cultiver la compassion réclame des efforts. Cette qualité fait partie intégrante de la “ personnalité nouvelle ” que doivent revêtir les chrétiens. Ensuite, la compassion a le pouvoir de maintenir l’unité et elle contribue à régler les conflits, à diminuer les frictions. Elle permet de dissiper les malentendus et elle ouvre la voie au pardon. La compassion rend plus aisée l’application de ce conseil de Paul aux chrétiens : “ Continuez à vous supporter les uns les autres et à vous pardonner volontiers les uns aux autres.

Les cinq agrégats, les cinq skandas

.Copié collé.

Mon existence est composée de 5 éléments, agrégats, (skandas) qui sont :

  • La forme (jap. shiki) est l’aspect physique de la vie et comprend les cinq organes des sens, des yeux, des oreilles, du nez, la langue et le corps, par lesquels chacun perçoit le monde extérieur.
  • La sensation (ju) est la fonction de recevoir des informations extérieures par les six organes des sens (les cinq organes plus le mental qui intègre les impressions des cinq sens).
  • La perception (conception) () est la fonction qui crée des représentations mentales ou idées à partir de ce qui a été perçu.
  • La formation mentale, samskara, la volition (gyo) est ce qui agit sur la conception et motive une action vers ce qui a été perçu. La colère est une formation mentale, une fleur est une formation physique.
  • La conscience (shiki) est la fonction de discernement et donne naissance aux agrégats de perception, conception et volition.

Ces cinq agrégats s’unissent temporairement pour former un être vivant individuel. Le premier éléments la forme est notre corps biologique dans notre tête. Les quatre autres éléments sont dans notre tête, notre cerveau.

 

Les Quatre Nobles Vérités 

Il a remarqué et institué quatre merveilleuses vérités à comprendre, étudier et pratiquer.

 

  1. La vérité de la souffrance, le mal être:

« Naître c’est souffrir, vieillir c’est souffrir ; la maladie c’est souffrir, mourir c’est souffrir… ».

La souffrance provient de tous les phénomènes physiques ou mentaux. A  la naissance dès la première minute  l’air rentre dans nos poumons qui se déploient et nous pleurons… c’est la peur, la souffrance originelle… Avec cette peur est né le désir de survivre,. C’est la désir originel.

Puis viennent les maladies, les souffrances physiques du corps, les souffrances du mental, du moral, les guerres relationnelles dans la condition humaine. Par ailleurs, il y a bien d’autres tourments dans la vie, tels que de ne pas obtenir ce que l’on cherche, de ne pas garder ce que l’on possède, d’être séparé des êtres qui nous sont chers, de perdre son statut social, de rencontrer ce qui est indésirable, de désirer telle ou telle chose etc.

Les drames de famille qui nous lancinent, les blessures diverses, viol, abus de pouvoir en tout genre, deuil non fait… Ces blessures tournent dans la mémoire du mental sans avoir été comprises et guéries, gérés. Elles polluent le mental et la conscience du Tréfond, ( le conscient et l’inconscient ), nous préoccupent, nous agitent, bouillonnent  sans cesse très doucement, doucement ou fortement, passe par de la colère, la dépression…. On peut les nommer comme « des graines » qui apparaissent et disparaissent selon les circonstances… Nous avons donc comme un voile de « névroses » posé devant les yeux en permanence. Il nous empêche de voir la vie telle qu’elle est, nous dit le Bdd.  Il s’agit d’enlever ces voiles, les comprendre  en pratiquant le deuxième Noble Vérité.

En résumé, il y a trois types de souffrances communes à toute l’humanité :

1) La souffrance qui est l’expérience de la douleur elle-même, physique ou mentale, causée par toutes sortes de maux…

2) La souffrance qui provient de l’impermanence, que procure les bonheurs mondains éphémères.

3) La souffrance de l’existence conditionnée relative aux êtres humains.

 

  1. La vérité de l’origine des causes de la souffrance, les racines du mal être.

En méditation assise nous pouvons repérer dans notre mental les pensées qui sont pénibles, récurrentes, qui reviennent sans cessent… elles nous obnubilent, nous harcèlent !… Prendre Conscience de ces pensées en vérité,  en méditation assise, c’est assez facile.    Les chocs émotionnels psychiques ou physiques sont à rechercher dans notre passé par la méditation Vipassana, la concentration, la vue pénétrante. Regarder et analyser  les pensées de son mental, chercher à les comprendre, les  démonter fera cesser le remue ménage permanent inconscient… jusqu’à leurs extinctions.  L’agitation mentale qui se déroule dans notre cerveau en perpétuelle agitation névrotique, il s’agit d’en éteindre la souffrance cause après cause. Comprendre et pardonner soi et les autres va nous libérer. C’est ce qu’on fait dans la relation avec les psychiatres, psychologues bien sur…

A cause de la saisie égocentrique, moi et le monde, … je n’ai plus Conscience que je ne fais qu’un avec le monde, le Cosmos… nous vivons, inventons un moi et un monde séparé la dualité d’un sujet et d’un objet, nous nous séparons de l’harmonie de l’Inter Etre, par cette saisie entre moi et le monde. Se manifestent en notre esprit, de l’attraction pour ce que l’on veut et de la répulsion pour ce que l’on ne veut pas. Cette polarité engendre simultanément en nous l’ignorance fondamentale.

 

  1. La vérité de la cessation, extinction de la souffrance. La fin du mal être, la note joyeuse.

 

Le bien-être c’est aussi la troisième Vérité Noble, c’est-à-dire la cessation de la création de la souffrance (nirodha) ; nous nous abstenons de faire quelque chose qui nous fait souffrir. Cette troisième vérité nous dit que l’abandon des afflictions est possible (le Cœur des Enseignements du Bouddha – TNH).

Ces blessures, ces souffrances, une fois découvertes et comprises dans la bienveillance avec soi et les autres, elles diminuent, s’éteignent, guérissent, reste que des cicatrices. Comprendre que des gens nous ont blessés parce qu’ils avaient été  eux même blessés, c’est découvrir  ce que veut dire le mot Karma.

Nous avons blessé nous aussi des gens.

Un homme ou une femme qui bat ses enfants… il y a beaucoup de chance qu’ils aient été battus eux mêmes… ils perpétuent ce qu’ils ou qu’elles ont subit. Ils vivent dans l’ignorance d’eux même.                                                                                                                                                  Comprendre toutes  ces énergies négatives (ou positives)  avec  bienveillance, les effacer  va  nous soustraire à la souffrance. En utilisant le pardon, les compréhensions nous allons libérer les ressentiments les haines… petites ou grandes en nous. En contraste avec la Première Vérité sur la Souffrance, l’extinction de la souffrance est un tableau bien reposant de l’état de notre santé quand elle  sera complètement recouvrée.

Cette quatrième vérité révèle la nature véritable de l’esprit humain, après qu’il se soit débarrassé de tous les voiles d’illusions qui l’entravent et le font souffrir inutilement il rentre dans l’Eveil.

 

4 La vérité de la cessation de la souffrance. Il y a un chemin qui mène au bonheur, la fin du mal être.

La quatrième Noble Vérité est celle du chemin menant à la cessation de la fabrication de nouvelles souffrances. Dans la Troisième Noble Vérité nous nous sommes guéris des anciennes souffrances du passé, nous sommes guéris de notre mauvais karma. Par la pratique de la Quatrième Noble Vérité nous allons nous éduquer à ne plus créer de souffrance à soi même et aux autres.…    Ce chemin est le « Noble Sentier Octuple ». Une fois guéri, cette Quatrième Noble Vérité contient l’ensemble des moyens permettant d’anéantir les causes mêmes de la souffrance avant qu’elles ne se manifestent.  C’est la thérapeutique merveilleuse permettant la guérison définitive de toutes les maladies du corps et de l’esprit. Elle  permet de purifier tous les voiles de l’esprit. Elle permet surtout de ne plus construire du Karma négatif, qui entretiendrait et créerait de la souffrance dans notre mental, notre corps et autour de nous. C’est le chemin rayonnant conduisant au Nirvana, longeant les précipices et les abîmes mais bordés heureusement de cordes solides que sont les Huit Moyens de perfectionnement,  le Noble sentier octuple.

A propos du Nirvana, il est parmi nous, il n’est pas dans un au delà, il est ici dans la confusion qui nous environne, ne rêvons pas la spiritualité, Samsara et Nirvana sont frères, ne sont pas ennemis.

 

Le Noble Sentier Octuple,

celui applique la Quatrième Noble Vérité à soi et aux autres.

 

  1. La compréhension juste. Il s’agit de la compréhension des quatre nobles vérités, en commençant par la compréhension de l’insatisfaction, de l’impermanence, et de la vacuité de toute chose.
  2. La pensée, l’intention juste. C’est ne pas avoir un état d’esprit malveillant, mais au contraire bienveillant.
  3. La parole juste. C’est ne pas parler négativement, mais exprimer des paroles bénéfiques.
  4. La conduite juste. C’est ne pas nuire à autrui au moyen de notre corps physique ou mental, mais agir de manière attentionnée.
  5. Le moyen d’existence juste. C’est ne pas avoir une activité nuisible, un travail honnête, être intègre.
  6. L’effort juste. C’est ne pas commettre des actions insensées ou inutiles, mais des actions bienfaisantes.
  7. La vigilance juste. C’est préserver une attention constante envers tous nos actes du corps, de la parole et de l’esprit.
  8. La méditation juste. Elle est principalement fondée sur la pratique de la pacification mentale (samatha) et de la vision pénétrante (vipassana). Afin de pratiquer ces techniques de méditation, il est recommandé de demander conseil à un guide spirituel.

En résumé, il ne faut ni nuire à soi-même ni à autrui, mais s’aimer soi-même et aimer son prochain.

 

.La Psychologie bouddhiste.

Notre cerveau est composé de deux éléments majeurs très connus :

Le Conscient en Occident. Le Mental en Asie… la salle à manger en humour !

L’Inconscient en Occident. Le Tréfonds en Asie…  la cave en humour !

Page suivante un diagramme est dessiné décrivant notre cerveau fonctionnant sur deux pôles, la conscience mentale, la conscience du Tréfond.

Notre cerveau reçoit des informations de l’environnement, que l’on peut appeler des nourritures sensorielles qui passent par les cinq sens et qui nous informent (fonds du bien être) ou nous désinforment (fonds de la souffrance).  Dans notre conscience du Tréfond, l’inconscient nous avons des mémoires de toutes sortes, affectives, gustatives, culturelles, auditives, événementielles, de la famille, des amis etc.  Dans ces mémoires il en est d’agréables, événement heureux d’autres désagréables événements malheureux… et des mémoires neutres qui n’ont pas de charges complexes.

 Ces mémoires sont appelées des graines, (bijas en sanscrit), elles sont infinies…

 Les huit conscience selon le dessin de sœur Giac Nghiem :

  1. Les cinq sens.
  2. Le mental.
  3. Manas
  4. Le Tréfond ( l’inconscient)….
  5. Egale 8 consciences.
  6. En attente des dessins expliquant les fonctionnements.

Les informations que reçoit notre cerveau du monde extérieur viennent constamment, jour et nuit réveiller des graines contenant des concepts, des notions, des principes, des définitions etc… qui nous permettent de qualifier, identifier et  reconnaître l’existence de ce qui Est dans le monde.  Puis  la conscience mentale gère les évènements en tous genres qui nous arrivent de tout le Cosmos.

Dans le diagramme schématique de sœur Dinh Nghiem on voit des évènements inquiétant qui viennent de l’environnement, du sociétal rentrer par yeux et oreilles, qui touchent les graines de la peur dans la conscience du  Tréfond.  Ces peurs  se manifestent  dans la conscience mentale produisant agitations inquiétudes peurs et craintes qui peuvent envahir tout le mental, produire panique ou dépression…  Quand cela arrive un pratiquant bouddhiste se dépêche d’intervenir en réveillant ses graines de Pleine Conscience du Tréfond qu’il a cultivé. Il  fait monter et agir, c’est son expérience consciente, la graine de Pleine Conscience  dans son  mental pour contrôler et prendre soin de la peur. Il va  empêcher la peur de grandir et se propager à tout le mental, l’apaisant par la compréhension et la douceur avec amour.                                   Selon l’enseignement et les recommandations de  Sakyamuni le Bouddha historique que transfert Thich Nhat Nanh, l’énergie de la Pleine  Conscience  va entourer, choyer, embrasser cette manifestation de peur jusqu’à ce qu’elle soit comprise, calmée  apaisée… L’énergie de la graine   de la peur retourne dans la conscience du Tréfond et s’endort.  Toute les fois que cette graine est revenue au calme dans le Tréfond elle a perdue de la vigueur, se remanifestera de moins en moins dans le mental. On peut cultiver les graines positives pour contrebalancer les graines de souffrance, c’est la troisième diligence. C’est faire naitre une sensation de joie, de bonheur qui deot dans le Tréfond, l’inconscient.

Résultat :

Un pratiquant apprend donc développer  en lui une vigilance à tout genre d’événement, il, elle  cultive une présence d’esprit pour  ne pas se laisser envahir par de  la souffrance… ou de l’exubérance… des désirs de  consommation inutiles, des paroles négatives etc…  n’importe quoi de dangereux et excessif…   Développer et cultiver par la Pleine conscience la joie consciente de vivre est ouvert en grand bien sur à tous.

 

. L’Inter Etre.

La fleur et les éléments non fleurs.

« Inter-être » signifie être vide d’une identité séparée, vide d’un soi séparé du Cosmos.

Quand nous vous moi seront vide d’une existence séparée nous serons joie simple, Eveillé !

Inter être est possible, être est impossible. TNH

On peut apprendre à créer de la joie, du bonheur… c’est possible !

Il y a une relation étroite entre la souffrance et le bonheur, la souffrance joue un certain rôle dans la création du bonheur, c’est une chose importante comme quand on plante des fleurs.

Le lotus a besoin de la boue qui n’est pas jolie, donc le bonheur c’est une sorte de fleur comme le lotus et le bonheur à besoin de conditions pour être là, la fleur  dépend de la boue.

Cette fleur est belle, elle représente le bonheur mais elle représente aussi les éléments non fleurs. Elle a besoin d’éléments non fleurs comme… la pluie… la pluie ce n’est pas une fleur c’est un élément non fleur mais qui est indispensable à la fleur pour qu’elle se manifeste.

Quand on regarde dans la fleur on voit la terre, la terre ce n’est pas une fleur c’est un élément non fleur qui est essentiel à la manifestation de la fleur. Et bien… une multitude d’éléments non fleurs sont dans la fleur, le soleil, la mer qui donne la pluie, les nuages transportent la pluie et la laisse tomber, la graine, l’oiseau qui a put transporter la graine etc… on peut reconnaître ces éléments non fleurs dans la fleur.  Si on enlève tous les éléments non fleurs dans la fleur elle n’existe plus.   Donc on apprend dans le bouddhisme qu’on ne peut pas être, mais uniquement « inter être » avec tout dans le monde, le Cosmos.  Donc la fleur ne peut pas être par elle même, elle doit inter être avec le soleil, la terre, la pluie avec tout…

Donc le bonheur c’est une sorte de fleur, il est fait avec des éléments non bonheur, y compris la souffrance. La souffrance joue un rôle important dans la confection du bonheur, dans la création du bonheur.  Alors dans la pratique on apprend à se servir de la souffrance afin de pouvoir créer du bonheur.

On a parlé de l’art du bonheur… c’est un art de créer le bonheur mais on n’a pas parlé de l’art de la souffrance… Il faut apprendre à souffrir parce que la souffrance fait partie de la vie ordinaire.   Mais si on sait comment souffrir on sait alors souffrir beaucoup moins. On vat apprendre beaucoup de la souffrance, on va se servir de la souffrance pour créer le bonheur. En pratiquant on va apprendre à gérer cette souffrance et créer le bonheur.

Habituellement on n’aime pas penser à la souffrance, on n’aime pas être en contact avec la souffrance, on a peur de rentrer en contact avec la souffrance, ce n’est pas une chose agréable de toucher la souffrance c’est pourquoi on essaie toujours d’ignorer la souffrance, on prétend que la souffrance n’est pas là. Mais elle est bien là en nous et dans le monde. Le Bouddha nous a dit qu’une compréhension profonde de la souffrance  nous aide à transformer la souffrance.

Si on a peur d’entrer en contact avec la souffrance c’est parce que nous ne savons pas comment générer l’énergie de la Pleine Conscience, alors : Conscience du souffle dans tous les actes de la vie le plus souvent possible epuis le début de l’Inspir jusqu’à sa fin et idem pour l’Expir.

Avec la pratique de la marche méditative, avec la technique de la respiration dans la Pleine Conscience on va pouvoir générer l’énergie de la Pleine Conscience. Et c’est exactement avec cette énergie de la Pleine Conscience qu’on peut revenir à soi même et reconnaître la souffrance et l’embrasser avec tendresse. Comme cela on est plus débordé par la souffrance.

Dans la psychologie moderne on parle du conscient et de l’inconscient, dans le bouddhisme aussi.

L’inconscient est une partie de la Conscience appelée le Tréfond. Le Tréfond en bas et le mental en haut.

Dans la vie quotidienne l’inconscient produit beaucoup de pensées et d’images. Vous êtes assis là et votre inconscient travaille, l’inconscient produit des pensées, il y a une sorte de radio qui émet en nous… au Village des pruniers on l’appelle la R N S T, la radio non stop. On passe d’une idée à une autre, ça gamberge et ça continue toujours… des images des idées sans cesse… on n’a pas la possibilité de s’arrêter pour reconnaître l’idée qui passe, pour voir si cette idée est correcte et juste, et on ne sait pas pourquoi cette idée est là.  On ne peut pas voir les racines de cette idée qui se présente en nous… et donc la radio continue, l’inconscient nous apporte de la nourriture et ce n’est pas une bonne nourriture parce que ces idées là contiennent de la souffrance, de la peur de l’angoisse, des images aussi… donc on est là et on continue à « consommer » cette conscience automatique, cette partie de la Conscience du Tréfond.

Quand vous pensez que vous allez faire une inspiration, si vous portez votre attention sur cette respiration alors vous reconnaissez que c’est une inspiration que vous faite et cela s’appelle une respiration dans la Pleine Conscience. On reconnaît le fait qu’une respiration est en train de prendre place. J’inspire je sais que j’inspire, j’expire je sais que j’expire… c’est la présence d’esprit, à son esprit.   Et quand on marche on peut marcher dans la Pleine Conscience on devient conscient de chaque pas que l’on fait, quand on mange on peut manger dans la Pleine Conscience, on sait pertinemment que l’on est là avec les amis.

Donc l’inconscient nous apporte des idées des représentations des images perturbantes, et le conscient pertinent, la raison peut faire le travail de mise au point d’analyse. On peut s’arrêter pour voir pour regarder pour reconnaître les pensées les images offertes par l’inconscient, le Tréfond. Ces idées ces images peuvent être exagérées déformées et leurs racines peuvent être des perceptions erronées et on est poussé par ces idées ces images et quand on parle quand on agit on est influencé par ce que l’inconscient nous apporte. On agit guidé par des idées inconscientes. Mais  la Pleine Conscience c’est une énergie qui peut nous permettre, nous aider à reconnaître ce qui se passe dans notre corps, dans nos pensées.                                                                                                                                  Dans notre corps il y a de la tension, la tension est toujours là… mais on n’est pas courant du fait que la tension est  là.

Donc j’inspire en Pleine Conscience et je reconnais la présence de mon corps et cette Pleine Conscience dans ma respiration me permet de reconnaître que j’ai un corps et qu’il y a de la tension dans mon corps. S’il y a beaucoup de tensions dans mon corps je n’ai pas de bien être, alors cette Pleine Conscience me dit qu’il y a de la tension dans mon corps et cela me pousse à  penser à chercher à me guérir et à prendre une décision, je vais pratiquer pour pouvoir me détendre pour relâcher cette tension et quand je   fais une expiration je laisse cette tension sortir de mon corps.

Le Karma 

Le mot Karma est relatif à nos actes, actions. Le Karma se manifeste par :

  1. La pensée
  2. Les paroles.
  3. Les actions qui vont déterminer notre vie.

Le bon Karma : Si j’ai des eu actes en bonne harmonie avec les autres je me fabrique un bon karma !  La bonté, la générosité, une moralité saine, des attachements aux biens et à l’argent modérés… c’est bon je vais vers l’Eveil…le Bonheur.

Le mauvais Karma : Si j’ai eu des actes en conflits avec les autres, avec moi même, je me fabrique du mauvais karma !  J’exploite les gens, je vole la femme ou l’homme de l’autre, je pique, je me drogue… je fabrique du mauvais karma, des attachements douloureux pour moi et les autres.  Je vais, je crée de la souffrance dans mon histoire de vis quotidienne.

On bavarde beaucoup autour du mot Karma, celui qui concernerait sa vie précédente ou ses gênes. Il y a tout un discours bavard autour de ce mot qui diffuse du brouillard !  Ce n’est pas très important le passé de nos vies précédentes.   C’est dans cette vie actuelle, dans le « Présent »  de cette vie qu’il y a à s’occuper du karma qu’on à vécu déjà simplement depuis notre naissance de cette vie présente. Le karma de nos vies précédentes il s’est transmis dans cette vie là, penser au Karma d’avant notre naissance c’est une perte de temps et d’énergie., c’est… « intello ».

Nous pouvons purifier ce passé proche par la compréhension de soi même par soi même, avec l’aide d’un psy ou d’un Eveillé. Eteindre son mauvais karma par la compréhension de sa propre souffrance, construire un karma d’amour en étant vigilant c’est cela qui est important à pratiquer. C’est la pratique du Noble Sentier Octuple celui de la pratique de la quatrième Noble Vérité qui nous donnera un bonheur stable et durable dans cette vie.  C’est une pratique au quotidien à vivre vingt quatre heures sur vingt quatre, à développer à chaque minute…  patience et endurance…et c’est agréable à vivre. Perte de temps et d’énergie que de s’interroger sur ses vies antérieures. Ne vous faite pas duper par les cartomanciennes ou autre bavardage qui en veut à votre porte monnaie ou votre naïveté.

Par les Quatre Nobles Vérités c’est facile de guérir son mauvais karma, de construire du bon karma, pour soi et les autres.

« Si vous voulez savoir ce que vous étiez dans les vies antérieures, regardez ce que vous êtes et faite actuellement ; si vous voulez savoir ce que vous deviendrez dans les vies futures, regardez ce que vous faites maintenant ».     Proverbe Tibétain.

 

.Les Cinq Entrainements.

Système très très important de pratique dans l’enseignement de

Thich Nhat Hanh qu’il a créé pour notre époque.

Les Cinq Entrainements à la Pleine Conscience.

.CREE PAR THICH NHAT HANH.

S’entrainer veut dire surveiller son mental commencer et recommencer à appliquer ces comportements pour se donner de la paix, du bien être  à soi et aux autres. Bien sur que ces entrainements ont un but politique… sans appartenir à aucun parti.                               S’entrainer à ces pratiques c’est prendre soin du genre humain, du Tout, du Cosmos, c’est une démarche écologique.

Les Cinq Entraînements à la Pleine Conscience expriment la vision bouddhiste d’une spiritualité et d’une éthique pour le monde. Ils sont la pratique concrète des Quatre Nobles Vérités et du Chemin Octuple enseignés par le Bouddha. Ces quatre entrainements ouvrent, montrent le chemin de la compréhension et de l’amour véritable. Ce chemin mène à la transformation, à la guérison et au bonheur de l’individu et du monde. Ces quatre entrainements permettent d’approfondir la Vue Juste, qui est la vision de l’inter-être, et de dissoudre le fanatisme, la discrimination, la peur et le désespoir. Pratiquer les Cinq Entraînements dans notre vie quotidienne, c’est déjà être sur le chemin des bodhisattvas. Conscients de la chance que nous avons d’être sur ce chemin, nous pouvons cesser de nous faire du souci pour le présent et d’avoir peur de l’avenir.

Premier entraînement :

Protection de la vie

 Conscient-e de la souffrance provoquée par la destruction de la vie, je suis déterminé-e à cultiver ma compréhension de l’inter-être et ma compassion, afin d’apprendre comment protéger la vie des personnes, des animaux, des plantes et des minéraux. Je m’engage à ne pas tuer, à ne pas laisser tuer et à ne soutenir aucun acte meurtrier dans le monde, dans mes pensées ou dans ma façon de vivre. Je comprends que toute violence causée notamment par le fanatisme, la haine, l’avidité, la peur, a son origine dans une vue dualiste et discriminante. Je m’entraînerai à tout regarder avec ouverture, sans discrimination ni attachement à aucune vue, ni à aucune idéologie, pour œuvrer à transformer la violence et le dogmatisme qui demeurent en moi et dans le monde.

(Observons un temps de silence). Ceci est le premier entraînement à la pleine conscience, l’avons-nous étudié, pratiqué et observé durant le mois passé ? ( C )

 

Deuxième entraînement :

Bonheur véritable, la justice, la générosité.

  Conscient-e de la souffrance provoquée par le vol, l’oppression, l’exploitation et l’injustice sociale, je suis déterminé-e à pratiquer la générosité dans mes pensées, dans mes paroles et dans mes actions de la vie quotidienne. Je partagerai mon temps, mon énergie et mes ressources matérielles avec ceux qui en ont besoin. Je m’engage à ne pas m’approprier ce qui ne m’appartient pas. Je m’entraînerai à regarder profondément afin de voir que le bonheur et la souffrance d’autrui sont étroitement liés à mon propre bonheur et à ma propre souffrance. Je comprends que le bonheur véritable est impossible sans compréhension et amour, et que la recherche du bonheur dans l’argent, la renommée, le pouvoir ou le plaisir sensuel engendre beaucoup de souffrance et de désespoir.

J’approfondirai ma compréhension du bonheur véritable, qui dépend davantage de ma façon de penser que de conditions extérieures. Si je suis capable de m’établir dans le moment présent, je peux vivre heureux-se ici et maintenant, dans la simplicité, reconnaissant que de nombreuses conditions de bonheur sont déjà disponibles en moi et autour de moi. Conscient-e de cela, je suis déterminé-e à choisir des moyens d’existence justes afin de réduire la souffrance et de contribuer au bien-être de toutes les espèces sur Terre, notamment en agissant pour inverser le processus du réchauffement planétaire.

 

( Observons un temps de silence ). Ceci est le deuxième entraînement à la pleine conscience, l’avons-nous étudié, pratiqué et observé durant le mois passé ? ( C )

Troisième entraînement :

Amour véritable et sexualité réfléchie.

  Conscient-e de la souffrance provoquée par une conduite sexuelle irresponsable, je suis déterminé-e à développer mon sens de la responsabilité et à apprendre à protéger l’intégrité et la sécurité de chaque individu, des couples, des familles et de la société. Je sais que le désir sexuel et l’amour sont deux choses distinctes, et que des relations sexuelles irresponsables, motivées par l’avidité, causent toujours de la souffrance de part et d’autre. Je m’engage à ne pas avoir de relation sexuelle sans amour véritable ni engagement profond, durable et connu de mes proches. Je ferai tout mon possible pour protéger les enfants des abus sexuels et pour empêcher les couples et les familles de se désunir par suite de comportements sexuels irresponsables. Sachant que le corps et l’esprit ne font qu’un, je m’engage à apprendre les moyens appropriés pour gérer mon énergie sexuelle. Je m’engage à développer la bonté aimante, la compassion, la joie et la non-discrimination en moi, pour mon propre bonheur et le bonheur d’autrui. Je sais que la pratique de ces quatre fondements de l’amour véritable me garantira une continuation heureuse dans l’avenir.

( Observons un temps de silence ). Ceci est le troisième entraînement à la pleine conscience, l’avons-nous étudié, pratiqué et observé durant le mois passé ? ( C )

Quatrième entraînement :

Parole aimante écoute profonde, paroles réfléchies.

Conscient-e de la souffrance provoquée par des paroles irréfléchies et par l’incapacité à écouter autrui, je suis déterminé-e à apprendre à parler à tous avec amour et à développer une écoute profonde qui soulage la souffrance et apporte paix et réconciliation entre moi-même et autrui, entre groupes ethniques et religieux, et entre nations. Sachant que la parole peut être source de bonheur comme de souffrance, je m’engage à apprendre à parler avec sincérité, en employant des mots qui inspirent à chacun la confiance en soi, nourrissent la joie et l’espoir, et œuvrent à l’harmonie et à la compréhension mutuelle. Je suis déterminé-e à ne rien dire lorsque je suis en colère. Je m’entraînerai à respirer et à marcher alors en pleine conscience, afin de reconnaître cette colère et de regarder profondément ses racines, tout particulièrement dans mes perceptions erronées et dans le manque de compréhension de ma propre souffrance et de la souffrance de la personne contre laquelle je suis en colère.

Je m’entraînerai à dire la vérité et à écouter profondément, de manière à réduire la souffrance chez les autres et en moi-même, et à trouver des solutions aux situations difficiles. Je suis déterminé-e à ne répandre aucune information dont je ne suis pas certain-e et à ne rien dire qui puisse entraîner division, discorde ou rupture au sein d’une famille ou d’une communauté. Je m’engage à pratiquer la diligence juste afin de cultiver ma compréhension, mon amour, mon bonheur et ma tolérance, et de transformer jour après jour les semences de violence, de haine et de peur qui demeurent en moi.

 

( Observons un temps de silence ). Ceci est le quatrième entraînement à la pleine conscience, l’avons-nous étudié, pratiqué et observé durant le mois passé ? ( C )

 Cinquième entraînement :

Transformation et guérison, la consommation réfléchie.

 Conscient-e de la souffrance provoquée par une consommation irréfléchie, je suis déterminé-e à apprendre à nourrir sainement mon corps et mon esprit et à les transformer, en entretenant une bonne santé physique et mentale par ma pratique de la pleine conscience lorsque je mange, bois ou consomme. Afin de ne pas m’intoxiquer, je m’entraînerai à observer profondément ma consommation des quatre sortes de nourritures : les aliments comestibles, les impressions sensorielles, la volition et la conscience. Je m’engage à ne pas faire usage d’alcool ni d’aucune forme de drogue, et à ne consommer aucun produit contenant des toxines comme certains sites internet, jeux, films, émissions de télévision, livres, magazines ou encore certaines conversations. Je m’entraînerai régulièrement à revenir au moment présent pour rester en contact avec les éléments nourrissants et porteurs de guérison qui sont en moi et autour de moi, et à ne pas me laisser emporter par des regrets et des peines quant au passé, ou par des soucis et des peurs concernant l’avenir. Je suis déterminé-e à ne pas utiliser la consommation comme un moyen de fuir la souffrance, la solitude et l’anxiété. Je m’entraînerai à regarder profondément la nature de l’interdépendance de toute chose, afin qu’en consommant, je nourrisse la joie et la paix, tant dans mon corps et ma conscience que dans le corps et la conscience collective de la société et de la planète.

 

( Observons un temps de silence ). Ceci est le cinquième entraînement à la pleine conscience, l’avons-nous étudié, pratiqué et observé durant le mois passé ? ( C ) lundi 25 juillet 2016

 

 

.LES QUATRE SORTES DE NOURRITURES.

Emission Voie Bouddhiste : Phap Linh  26 février 2017

Comment se délivrer de la souffrance au quotidien

Afin de ne pas m’intoxiquer moi, intoxiquer la Planète, je m’entraînerai à observer profondément ma consommation des quatre sortes de nourritures :

1° La nourriture comestible alimentaire :

Nous savons tous que nous sommes fait de ce que l’on mange même si certain l’oublie, une majorité peut être. Nous pouvons nous transformer par ce que l’on mange. Si ce que nous mangeons contient quelque part de la souffrance, ça va nous provoquer inconsciemment de la souffrance. Si pour manger on sait que nous pouvons réduire, diminuer la souffrance animale, la souffrance quelle qu’elle soit autour de nous sur notre Planète, la souffrance de l’environnement, nous vivrons mieux.

Si nous mangeons des aliments sains, bon pour la santé, non pollués, si nous ne les mangeons pas de façon précipité en ne prenant pas le temps de les savourer, si on est distrait et que nous regardons la Télévision ou lisons le journal en même temps, on ne va pas pouvoir pleinement apprécier la vie, d’être en vie, en communion avec la vie, avec la Terre. Il faut bien être conscient de cet état du mental qui fait que l’on est toujours, et de façon quotidienne, toujours à la recherche d’autre chose, vérifier ses mails pendant que nous mangeons sur le Smartphone, c’est une forme de souffrance invisible qui s’exprime. Donc il faut savoir s’arrêter, prendre le temps, manger quelques minutes en silence ensemble en famille. Il s’agit vraiment d’apprécier les aliments et voir que dans cette nourriture il y a tout le cosmos… tout le cosmos y est.

Mais on est toujours en recherche de satisfaction, de plénitude… mais cette plénitude, ce plaisir de manger, il  est disponible dans un seule bouchée de brocolis par exemple, on peut y voir tout le système de la nature qui nous a construit, les nuages, le soleil, la pluie, les fermiers, ressentir ces composant et se sentir connecté à la plénitude du Cosmos.  Déjà cela c’est le Bonheur, c’est une façon de vivre pleinement.

Avant de devenir moine, en allant quelque part après des retraites au Village je ne pouvais plus tout simplement manger de la viande, et surtout maintenant que l’on ) appris que l’élevage d’animaux a sur notre Planète, sur les gaz à effets de serres, un impact qui est très très important aussi étrange que cela paraisse, si l’on est vraiment en contact avec la compassion, si on veut vraiment faire quelque chose pour aider la Planète, il faut arrêter de manger de la viande, du poisson même car leur reproduction diminue suite à la surpêche, ou du moins diminuer.

 

2° La nourriture sensorielle : C’est tout ce que l’on voit, tout ce que l’on entend, les odeurs, le toucher, ce que l’on mange aussi, les gouts et les odeurs. Mais c’est surtout ce que l’on consomme par nos 5 sens car ce que l’on consomme nous constitue. Jean Paul Sartre a dit  « L’homme est la somme de ses actes ».Consommer c’est aussi un acte, on est la somme de nos actes de consommation. Nous l’absorbons par nos yeux nos oreilles, notre nez, notre langue, nos pensées, notre conscience.

La nourriture sensorielle assimilées par les cinq sens est beaucoup plus importante que la comestible, parce que nous l’absorbons 24 h sur 24h.   Si cette nourriture est et on consomme à  longueur de journées sans vraiment sans rendre compte, sans en être pleinement conscient. Beaucoup de choses pénètrent dans notre conscience qui peuvent nuire à notre recherche du bonheur, nous mettre en souffrance en contradiction avec la nature sans le savoir. Dès lors nous vivons dans le Samsara.  Il ne s’agit pas de dire… il faut faire ceci… il faut faire cela…mais de devenir conscient de ce que l’on consomme et conscient de l’effet que cela a sur nous même. On est ce que l’on consomme, et si on consomme des images de violences guerrières, des images de luxures sexuelles, nous devenons petit à petit plus coléreux, plus dépendant de la sexualité, plus attaché, moins Libre dans le grand sens du mot Liberté

 

3° La nourriture de la volition : La volonté c’est la nourriture de ce que l’on veut, ce que l’on veut faire de sa vie. Notre rêve le plus profond parfois c’est un rêve dont on est conscient et parfois c’est un rêve inconscient. Ce sont des projets, des rêves enfouis très profondément en nous depuis peut être la plus petite enfance, des choses, des énergies qui nous ont été transmises par nos ancêtres, nos parents notre éducation, la culture etc…

Nous parlons dans le Bouddhisme de cette volition et terme de nutriments, de sources de nutrition… parce que nous mangeons, nous nous nourrissons de rêves quelque part, ils sont au plus profond de nous même, et tout au long de la journée, même pendant la nuit, nous consommons ce, ces rêves.    Si on rêve de pouvoir, si on rêve si on rêve de vengeance, ou même de succès, de gloire, ces rêves peuvent nous pousser dans des directions qui ne nous apporterons pas forcément le bonheur, qui pourront nous créer de la souffrance c’est certain.

Cela ne veut pas dire qu’il n’y a pas de bonnes volitions. Parce que l’on pourrait croire que le Bouddhisme, c’est ce que ces détracteurs disent, a l’intention de supprimer toutes formes de désirs, qu’il faudrait juste rester à l’instant présent sans avoir le moindre désir, devenir un zombi, ( Personne qui a un air absent, qui est dépourvue de toute volonté).  Mais ce n’est pas comme cela que cela fonctionne.

Simplement il faut découvrir qu’elle est notre volonté, notre souhait le plus profond. Il faut bien regarder, analyser et voir quelle sorte de volition nous avons nourri en nous même, et chercher à savoir si l’on ne pourrait pas trouver une meilleure direction, un rêve plus beau, moins créateurs de désirs complexes comme rêve de gloire, de dominations sur les autres, rêves d’objets en tous genres voitures motos etc… Voyez l’Everest, des hommes ont le rêve de le gravir et au moins 20 % en meurent, que de souffrances pour eux et leurs familles.

Le Bouddha Sakyamuni avait un rêve, un très grand et beau rêve, et c’était une grande source d’énergie, répandre l’éveil apprendre l’éveil à son peuple. Il a réussi, si l’on est nourri par ce genre de rêve, c’est une bonne volition, une source d’énergie merveilleuse pour nous.

 

4 La nourriture de la conscience : On peut parler de « conscient collectif ». On a une partie de notre conscience qui est considérée comme « individuelle » et une partie qui est considérée comme « collective ».   Nous consommons la conscience collective qu’on le veuille ou non, qu’on le sache ou non nous baignons dans une société. Si on vit dans une conscience collective pleine de peur, d’agitation et de colère, cela peut être très nuisible pour notre santé. Par contre si on arrive à   trouver un environnement, ou à créer un environnement dans lequel on est  entouré de paix, de bonheur, de tranquillité, on peut consommer cette « société » avec bonheur, avec profit.

Pour conclure, l’élément qui change tout c’est la Pleine Conscience. Elle est comme une épice… on peut en ajouter à n’importe quel plat, et ça change tout, cela transforme tout, transforme tout.

On peut ajouter la Pleine conscience à n’importe quelle situation et ça la transforme tout de suite, c’est à dire que si l’on est en train de manger, on devient conscient de ce que l’on mange, des gouts, des saveurs des sensations. Si l’on est en train de regarder la télévision on devient conscient de ce que l’on regarde. On est en train de marcher dans la rue, et on est bombardé un peu dans tous les sens d’impressions, d’idéologies, on devient conscient de nous même dans le moment présent de ce qui peut nous pénétrer.  Cette pleine Conscience est comme une sorte de protection… car même si l’on est dans un environnement difficile, quand on est en Pleine Conscience nous regagnons notre liberté, notre libre arbitre, nous pouvons même dire que la Pleine Conscience c’est le libre arbitre, le notre.

 

 

Manas : le fonctionnement du mental.

 

Une des raisons profondes qui nous pousse à éviter le contact avec notre Enfant Intérieur c’est que nous craignions la souffrance. Cela explique la présence de Manas, cette partie de notre conscience située entre la conscience du Tréfond et la conscience mentale dont la caractéristique est de nous pousser à rechercher constamment le plaisir, évitant à évitant à tout pris la souffrance. Manas nous fait croire que nous sommes doté d’un soi séparé et c’est précisément avec cette illusion et la discrimination qui en découle, que nait notre souffrance existentielle.

Quand un poisson voit un appât attirant, il a tendance à mordre dedans. Il ne sait pas qu’un hameçon s’y cache dedans et qu’en mordant dedans à l’appât il sera tiré hors de l’eau et mourra.

Notre pleine Conscience peut nous éclairer quand aux dangers d’une recherche permanente du plaisir. Nous pourrons alors arroser des graines de sagesse dans notre conscience du Tréfonds, de façon à faciliter la transformation de Manas. C’est la fonction que peut remplir notre conscience mentale.

 

Manas à 6 caractéristiques.

La première caractéristique : Il a tendance est de toujours s’intéresser à la recherche du plaisir. Nous n’avons de cesse de poursuivre, rechercher les plaisirs sensuels, les plaisirs excessifs de manger, (d’où l’obésité qui se répand…)

La deuxième caractéristique  : est de tenter d’éviter la souffrance.

La troisième caractéristique : elle a la fâcheuse tendance à d’ignorer les dangers de cette recherche du plaisir. Or il est vrai que si nous n’avons de cesse de poursuivre les désirs sensuels, nous risquons de détruire notre corps et notre esprit. A l’inverse si nous prenons la peine d’examiner en détail l’objet de notre convoitise, nous pourrons en discerner les nombreux dangers.

La quatrième caractéristiques de Manas est d’ignorer les bienfaits de la souffrance alors que celle ci peut, autant que le plaisir, présenter de nombreux effets bénéfiques. Nous avons tous besoin d’une certaine quantité de souffrance pour notre croissance. Sur cette souffrance nous pourrons nous comprendre et cultiver notre compassion pour nous même, notre joie, et notre bonheur. Nous ne pouvons apprécier que si, en comparaison, nous avons déjà été en contact avec la souffrance.

Nous ne pouvons pas découvrir la joie et le bonheur profond si nous n’avons pas compris notre souffrance en cherchant à fuir dans le plaisir. C’est donc en acceptant de toucher notre souffrance que nous pourrons dévelloper amour et compassion, tous deux indispensables à la création découverte du bonheur en nous même, le nôtre comme aussi la possibilé de développer amour et compassion pour les autres. Nous portons tous en nous des graines de compassion, de pardon, de joie et de « non peur ». Si nous évitons constament d’éviter la souffrance, nous ne laisserons jamais à ces semences bénéfiques la possibilité de germer.

Nous devons envelopper embrasser délicatement notre souffrance, prendre soin d’elle et l’examiner en profondeur, nous avons beaucoup apprendre d’elle. Lorsque la graine de peur logée auplus profond de notre tréfonds, émergeau niveau de notre conscience mentale, notre pratique consiste à inviter la graine de pleine conscience à se manifester à son tour.   C’est grace à la PLC que nous pouvons être totalement présents et ainsi reconnaître et accueillir tendrement notre souffrance, et non plus la fuir. Dans les premiers temps notre Pleine Conscience ne sera sans doute pas assez solidepour contenir notre douleur et notre tristesse.  Par la suite, en pratiquant, surtout si nous avons la chance d’avoir le soutien d’un groupe ou d’une communauté, notre pleine conscience va se renforcer suffisament pour nous permettre de soutenir la douleur, la tristesse, la peur.

Nous savons donc maintenant que nous avons tous besoin d’une dose de souffrance pour dévelloper notre compréhension. Mais il est inutile d’en créer davantage ; la souffrance en nous et autour de nous est largement suffisante !

La cinquième caractéristique : Manas tente, ignore la voie de la modération. Et là encore notre conscience mentale entre en jeu pour lui rappeler cette sagesse. Si nous pratiquons la respiration consciente, nous pourrones aider notre conscience mentale à utiliser la vision profonde afin de d’identifier Manas et toutes ses illusions, reconnaissant la présence des nombreuses graines de sagesse disponibles au sein même de notre Tréfonds. Quand la conscience mentale œuvre ainsi, sa concentration porte alors sur l’Inter Etre, l’interconnexion et sur la non discrimination.

La sixième caractéristique : Manas cherche constamment à obtenir, s’approprier et posséder tout ce dont il a envie. L’avidité est une de nos pulsions les plus fortes.. C’est d’ailleurs elle qui engendre la jalousie qui nous pousse à vouloir  posséder personne et objets. Mais si nous percevons la vie sous l’angle de l’Inetr Etre, nous comprendrons qu’il n’y a rien à posséder !

Manas : est un nom qui désigne les activités de notre conscience du tréfond, il est situé entre la conscience du tréfond et le mental, il agit comme un filtre qui se jette constament, toujours vers une recherche de plaisir naïf,  faciles  en termes d’ambitions et d’actions de toutes sortes dans le quotidien. C’est le désir plaisir, Notre mental désire perpétuellement, il fuit la souffrance il nous amène à vivre hors de notre corps. Il nous fait vivre dans l’oubli de nous même. L’ambition d’être belle ou beau relève de Manas, c’est un désir comme d’être fort, puissant, riche d’argent ou de beaucoup d’autres choses etc. Le mental est finalement  déçu, mais il court quand même après le plaisir en recherche de bonheur et de satisfaction, il ne se rend pas compte qu’il souffre systématiquement … après le plaisir…   Mais  il repart après le plaisir dans  une recherche incessante, permanente.  Après un plaisir sensuel par exemple la déception arrive… ce qui devait être merveilleux désiré et supposé durable c’est évanouît, la quête vers un autre « désir plaisir » apparaît et nous voilà reparti après autre chose, une nouvelle femme, homme… vers des voitures, motos convoités, un voyage quelque part, une nouvelle chaine Hi fi, etc…      Thich Nhat Hanh souligne que la sexualité n’engage pas la constance du bonheur mais plutôt sa recherche perpétuelle. Il ne s’agit pas de se couper de la sexualité complètement mais de ne pas s’égarer dedans, rentrer dans la luxure. Un plaisir sexuel peut être considéré comme un shoot avec une drogue quelconque et nous pouvons rentrer en addiction sur ce phénomène. C’est exactement comme cela que se vit la société de consommation ! La société de consommation c’est vivre comme cela, dans l’avidité vers le plaisr.

Dans la vie nous sommes pressés par le désir avide, sur-exigeant,  nous vivons… LPTP…   Le Plus Tôt Possible… nous enchainons désir sur désir… très très vite pour certains.

Notre corps est une manifestation de notre conscience du Tréfond (la 8 ème conscience), l’esprit ou corps et nom et forme, se manifestent à travers notre conscience du Tréfond. Mais quand Manas, la 7ème conscience est impliquée, les graines d’ignorance dans notre conscience du Tréfonds peuvent se manifester en tant que formations mentales et il en résulte de la souffrance.  L’un des noms donné à la conscience du Tréfonds est « réceptacle d’attachement au soi ».  Il est lié à

Manas. Manas est l’énergie de l’ignorance, du désir et de l’avidité.

 

Les Formations Mentales.

Exemple simple : la colère est une formation mentale, une fleur est une formation  physique.

Un pot de fleurs est une constitution d’idées, c’est une formation mentale, une notion dans notre tête sur quelque chose. Vous avez une notion sur quelqu’un, c’est une formation mentale, je l’ai fréquenté plusieurs années, j’ai lu son livre, je le connais très bien… ce n’est pas sur votre formation mentale peut être erronée !

Les formations mentales se manifestent, apparaissent dans le mental. Elles naissent  des graines de la conscience du Tréfond.

 Thich Nhat Hanh, Thây : Dans une rivière il y a des gouttes d’eau, ce sont les gouttes d’eau qui fond la rivière, les gouttes d’eau sont petites mais sans ces gouttes d’eau il n’y a pas de rivière. La même chose est vraie avec notre conscience. Notre conscience connaissance c’est un cours d’eau, et il se fait avec des gouttes d’eau qui sont appelées « formations mentales ». « Shita samskara ».         Il y a des milliers de formations mentales, elles sont classées dans cinquante et une catégories. Quand j’étais moine novice, j’ai du apprendre par cœur, savoir et mémoriser le nom des cinquante variétés de formations mentales. Chaque fois qu’une formation se manifeste, le pratiquant doit la reconnaître. La peur par exemple c’est une formation mentale et quand la peur se manifeste vous faite une respiration et vous dite « j’inspire et je sais que la peur c’est manifesté en moi. Je souris à ma peur ». Il y a des formations mentales bénéfiques, positives, comme la compassion, la compréhension, l’amour, le pardon, la joie, mais il y a des formations mentales négatives, comme la peur le désespoir, mais aussi des formations mentales qui sont d’une nature indéfinie. Ces formations mentales peuvent être bénéfiques, elles peuvent être non bénéfiques, et même notre pensée est une formation mentale finalement.

 

Les Cinq Formations Mentales Universelles : contact, attention du mental, sensations, perceptions, et motivations. Les Cinq Formations Mentales Particulières : le zèle, la détermination, l’attention,  la concentration,  la compréhension. Les Onze Formations Mentales Bénéfiques : la foi, croire en soi ; l’humilité intérieure ; l’humilité en relation à autrui ; l’absence d’avidité ; l’absence d’aversion ; l’absence d’ignorance ; l’énergie ou diligence ; l’aisance ; le soin, la vigilance ; l’équanimité ; la non-violence Les Six Formations Mentales Non Bénéfiques : l’attachement ; l’aversion ; l’ignorance ; la fierté ; le doute ; les vues erronées. Les Vingt Formations Mentales Non Bénéfiques secondaires : la colère ; le ressentiment ; l’hypocrisie ; la malveillance ; la jalousie ; l’égoïsme ; la tromperie ; la duplicité ; le désir de nuire ; la fierté ; l’absence d’humilité intérieure ; l’absence d’humilité vis-à-vis des autres ; l’agitation ; l’inertie de l’esprit ; le manque de foi ; la négligence ; l’indolence ; l’oubli ; la distraction ; le manque de discernement
Les Quatre Formations Mentales Indéterminées : le regret ; la torpeur ; la pensée initiale ; la pensée d’investigation.

 

.Soutra (texte) chanté.

.La Prajnaparamita.

.La Prière du Cœur.

.Le Cœur de la Compréhension Parfaite.

( Rappel : Les cinq skandas sont : 1° le corps, la forme 2° Les sensations 3° Les perceptions 4° les formations mentales 5°  la conscience).

Avalokitésvara en pratiquant profondément la sagesse qui nous mène à l’autre rive, découvrit soudaine ment que les cinq 6 skandhas sont tous pareillement vides. Grâce à cette réalisation il dépassa toute souffrance. Écoute Shariputra, ce corps même est le vide, et le vide même est ce corps. Ce corps n’est autre que le vide, et le vide n’est autre que ce corps. Il en va de même pour les sensations, les perceptions, les formations mentales et la conscience. Écoute Shariputra, tous les phénomènes  portent l’empreinte du vide: leur na ture véritable n’est ni l’être ni le non être, ni la naissance ni la mort ni la pureté ni l’impureté, ni la croissance, ni la décroissance. C’est pourquoi dans le vide le corps, les sensations, les perceptions, les formations mentales et la conscience, ne sont pas des entités dotées d’un soi séparé. Les dix-huit domaines des phénomènes que sont les six organes des sens, les six objets des sens et les six consciences, ne sont pas non plus des entités dotées d’un soi séparé. Le mal être, les causes du mal être, la fin du mal être, la voie, la compréhension et la réalisation, ne sont pas non plus des entités dotées d’un soi séparé. Quiconque peut voir ceci, ne voit plus aucun objet à atteindre et les Bodhisattvas qui pratiquent la sagesse qui nous mène à l’autre rive, ne voient plus d’obstacle dans leur esprit et sans obstacle dans leur esprit, ils dépassent toute peur. Ils détruisent toute perception erronée et réalisent le parfait Nirvana.

Tous les Bouddhas du passé, du présent et du futur en pratiquant la sagesse qui nous mène à l’autre rive sont tous capables d’atteindre l’illumination authentique et parfaite. Ainsi Shariputra nous devons savoir que la sa gesse qui nous mène à l’autre rive est un grand mantra le plus lumineux des mantras. Le plus élevé des mantras un mantra au delà de toute comparaison, La sagesse véritable qui a le pouvoir de mettre fin à toutes sortes de souffrance. Ainsi proclamons un mantra en éloge à la sagesse qui nous mène à l’autre rive.

Gate, gate, paragate, parasamgaté bodhi svaha!

Gate, gate, paragate, parasamgate bodhi svaha!

Gate, gate, paragate, parasamgate bodhi svaha!

Ancienne version chanté :

Le bodhisattva Avalokita en pratiquant la voie… de la compréhension parfaite, posa son regard éclairé sur les cinq skandas… et les trouva pareillement vides…après cette pénétration… il effaça toute souffrance…

Cloche.

Ecoute Shariputra la forme est vide et le vide est forme  la forme n’est pas différente du vide et le vide n’est pas différent de la forme, il en va de même pour les sensations… il en va de même pour les perceptions… il en va de même pour les formations mentales et la conscience…

Cloche,

 Ecoute Shariputra… tous les phénomènes ont pour nature le vide : Ils ne sont ni produits ni détruits, ni impurs ni purs, ni croissants ni décroissants… par conséquent… dans le.e vide, il n’y a ni forme ni sensation… ni perception… ni formation mentale, ni conscience ni œil ni oreille ni nez ni langue ni corps ni mental ni forme ni son ni odeur ni goût ni toucher… ni objet mental… il n’y a pas de sphères d’éléments des yeux à la conscience mentale, ni d’origines interdépendantes, ni d’extinctions de ces dernières de l’ignorance à la vieillesse et à la mort… il n’y a ni souffrance, ni origine de la souffrance, ni extinction de la souffrance, ni voie, ni compréhension, ni réalisation

Cloche

 Parce qu’il n’y a pas de réalisation, tous les bodhisattvas, grâce à la perfection de la compréhension ne trouvent aucun obstacle et surmontent la peur se libérant ainsi et pour toujours de l’illusion… ils réalisent le parfait Nirvana, tous les Bouddhas du passé du présent et du futur… grâce à cette compréhension parfaite parviennent à l’éveil authentique et universel.

Cloche.

c’est pourquoi il est bon-on de savoir que la compréhension parfaite est un grand mantra, le plus élevé le mantra inégalé le destructeur de toutes souffrances la vérité inaltérable le mantra de la prajnaparamita….

 

             Gâté Gâté Paragaté Parasamgaté Bodhi Svaha

 3 fois    Gâté Gâté Para gâté Parasamgaté Bodhi Svaha

             Gaté Gaté Paragaté Parasamgaté Bodhi…….Svaha.

Deux sons de la cloche pour finir une activité.

Les textes qui composent ce livret sont des copiés collés étudiés, d’autres sont de ma main et de mon bol !.

19 février 2017

Tel : 04 75 85 88 13

 

Différentes chansons très pratiquées au Village des Pruniers en groupe :


1) Gatha de la cloche.

Corps et esprit en parfaite harmonie,

Je vous envoie mon coeur avec le son

De cette cloche.

Qu’il pénètre profondément

Dans l’univers,

Éveillant les êtres à la vie.

 2) Mes chers amis

Chers frères, chères sœurs

Vous m’avez tellement chéri,

Vous avez rempli mon âme,

Je vous aime…

 3) Je suis chez moi je suis arrivé.

Je suis chez moi, je suis arrivé

IL n’y a qu’ici et maintenant.

Bien solide, vraiment libre,

Je prends refuge en moi-même.

Je suis chez moi, je suis arrivé

Il n’y a qu’ici et maintenant.

Bien solide, vraiment libre,

Dans la terre pure je m’établis.

 4) Le bonheur c’est maintenant.

Le bonheur c’est maintenant,

J’ai laissé tous mes soucis…

Nul part où aller et rien á faire,

Pas besoin de me presser.

Le bonheur c’est maintenant,

J’ai laissé tous mes soucis…

Quelque part où aller,

Quelque chose à faire

Mais à présent j’ai tout mon temps.

 5) L’île intérieure.

Quand j’inspire, je retourne

Dans mon île intérieure, chez moi.

Il y a de très beaux arbres

Dans mon île à moi,

Des sources d’eaux claires,

Des oiseaux tout joyeux,

Le soleil et l’air pur,

Quand j’expire je suis bien.

Oh comme j’aime revenir dans mon île.

.6)  Appelez-moi par mes vrais noms

Ma joie est comme le printemps,

Elle épanouit les fleurs

Tout autour de la terre.

Ma peine, une rivière de larmes,

Si vaste qu’elle emplit les quatre océans.

Oh, appelez-moi par mes vrais noms,

Pour que j’entende à la fois

Mes rires et mes pleurs,

Pour que ma joie et ma peine ne fassent plus qu’une.

Oh, appelez-moi par mes vrais noms afin que je m’éveille,

Que la porte de mon coeur

S’ouvre enfin à jamais.

 7)  Quand j’inspire, quand j’expire.

Quand j’inspire, quand j’expire,

Quand j’inspire, quand j’expire,

Je me sens comme une fleur,

Aussi fraîche que la rosée.

Je suis solide comme une montagne,

Je suis ferme comme la terre,

Je suis libre.

Quand j’inspire, quand j’expire,

Quand j’inspire, quand j’expire,

Je suis l’eau reflétant

Ce qui est vrai, ce qui est beau.

Et je sens qu’il y a de l’espace

Tout au fond de moi.

Liberté, Liberté, Liberté.

 8) L’amour.

Comme une brise en plein été,

Ou comme un beau nuage,

L’amour veut être libre,

Ne l’enferme pas dans un coffre

Où il va périr.

Qui aime ne fait point de prisonniers,

N’essaie pas de posséder.

L’amour est comme une fleur de printemps qui pousse en liberté.

 9) Regarde la rose éclore

Regarde la rose éclore,

La mouette planer au ciel.

Regarde les vagues tanguer,

Les nuages s’étirer.

Le temps qui passe

N’est que soleil et pluie,

L’espace n’est que du vent.

Ainsi va la vie.

 10) Un bouquet de roses

Je n’essaie pas d’être

Un bouquet de roses.

Ne m’emprisonne pas

Dans une idée, un nom.

Je suis une montagne, je suis un pré,

Où pousse l’impatience

Avec l’angélique,

Le souci avec l’immortelle.

11) L’esprit se perd…

L’esprit se perd en mille et une pensées

Mais je marche en paix

Sur ce beau chemin

A chaque pas souffle un vent léger

A chaque pas une fleur éclot.

 12) Reviens en toi

Reviens en toi, reviens en toi,

Reviens au creux de ton coeur

Reviens à ton souffle,

Reviens à tes pas, en ce lieu,

En ce moment, reviens en toi

Reviens en toi,

Reviens au creux de ton cœur.

 13) Gatha pour planter un arbre

En la terre je me confie,

En la terre je me confie,

Et la terre, et la terre, et la terre

En moi se confie.

En Bouddha je me confie,

En Bouddha je me confie,

Et le Bouddha, Et le Bouddha,

En moi le Bouddha se confie.

 14) Chanson de Saint Francis

Pour vivre libre et heureux

Prenons tout notre temps

Faisons bien en faisant peu

Le coeur libre et content

Pour parcourir le chemin

Avançons doucement

Petit début grand fin

Nous guiderons sûrement

Pierre à pierre, jour après jour

Bâtissons notre île

Cultivons la joie, l’amour

Sereins et tranquilles.

 15) Sans venir, sans partir.

Sans venir, sans partir,

Ni avant, ni après.

Je te tiens près de moi

Et te laisse pour être libre…

Parce que je suis en toi

Et tu es en moi (bi).

 16) J’inspire, j’expire.

J’inspire, j’expire, plus profond, plus doux.

Je me calme, je relâche, je souris, je suis libre.

Moment présent, moment merveilleux.

 17) Le royaume de l’esprit.

Le royaume de l’esprit est mien je choisis,

Je choisis où je veux aller,

Enfer et paradis, j’les connais tous les deux,

Je choisis où je veux aller.

 18) Les dons du Bouddha.

Bouddha, Bouddha, merci pour le don de liberté,

Bouddha, Bouddha, merci pour le don de paix,

Respirant, souriant, je jouis du don de liberté,

Respirant, souriant, je jouis du don de paix.

 19) La cloche

1/ J’écoute, j’écoute : ce son merveilleux

Me ramène à ma vraie demeure.

J’écoute, j’écoute : le son merveilleux de votre coeur

Me ramène à mon île intérieure.

2/ Tout comme l’eau du lac

Porte délicatement mais sûrement,

Le pétale de fleur tombé jusque sur la rive.

3/ La cloche invitée résonne.

Du coeur de notre maître l’amour irradie.

En vagues douces elle touche notre coeur

Et nous ramène doucement

Vers la rive de notre île intérieure.

20) L’esprit est un ciel tout bleu

L’esprit est un ciel tout bleu.

Les nuages vont et viennent,

Mais l’esprit est un ciel tout bleu.

 21) Chant du vent

J’écoute le chant du vent et ce chant n’a pas de nom,

J’écoute le chant du vent et ce chant est sans paroles.

J’écoute le chant du vent, et dans ce chant je peux voir,

Le vent est libre, le vent est libre…

J’écoute la lune chanter et son chant n’a pas de nom,

J’écoute la lune chanter et son chant est sans paroles.

J’écoute la lune chanter et dans son chant je peux voir,

La lune est libre, la lune est libre…

J’écoute l’oiseau chanter et son chant n’a pas de nom,

J’écoute l’oiseau chanter et son chant est sans paroles.

J’écoute l’oiseau chanter et dans son chant je peux voir,

L’oiseau est libre, l’oiseau est libre…

 22) Comme un enfant

Comme un enfant aux yeux de lumière,

Qui voit passer au loin les oiseaux,

Un oiseau bleu survolant la terre

Vois comme le monde, le monde est beau…

Beau le bateau dansant sur les vagues,

Ivre de vie, d’amour et de vent

Belle la chanson, naissante des vagues,

S’abandonnant au sable blanc…

Blanc l’innocent, le sang du poète,

Qui en chantant invente l’amour,

Pour que la vie s’habille de fête

Et que la nuit se change en jour…

Jour d’une vie où l’ombre se lève

Pour éveiller la biche aux yeux doux,

Où les matins effeuillent les rêves

Pour nous donner un monde d’amour…

L’amour c’est toi, l’amour c’est moi,

L’enfant c’est toi, l’oiseau c’est moi,

Vois la misère, les hommes et la guerre,

Qui croient tenir les rênes du temps,

Pays d’amour n’a pas de frontière

Pour ceux qui ont un coeur d’enfant…

23) Au bord de la rivière

Au bord de la rivière, m allant promener,

L’eau était si claire et le vent léger.

Refrain : Je me suis couché dans l’herbe,

Pour écouter le vent,

Ecouter chanter l’herbe des champs.

Au bord de la rivière les oiseaux du ciel,

Chantaient leur prière, au Dieu du soleil.

Au bord de la rivière me suis endormi

Rêvant de la terre et du paradis.

Au bord de la rivière, Thay m’ayant guidé

En pleine conscience, me suis éveillé.

24) Je suis l’arbre

Je suis l’arbre, je suis l’oiseau,

Je suis la terre et le ruisseau,

Il n’y a plus d’après ni d’avant,

Tout est ici et maintenant.

Le moi, le mien évanouis,

L’inter- être a tout réuni,

L’un dans le tout, tout est dans l’un,

L’amour pour tous et pour chacun.

Ayant lâché, ayant perdu,

Les illusions, les fausses vues

N’attendant rien, de tout content,

Libre et léger comme le vent.